36 civils tués dans une attaque terroriste dans le nord du Burkina Faso
L’attaque a eu lieu sur un marché alors que le Parlement burkinabé vient d’adopter une loi pour recruter des volontaires locaux afin de lutter contre les groupes djihadistes.
« Le gouvernement burkinabé a appris avec consternation et indignation la mort de 36 Burkinabés dans la province du Sanmatenga, suite à une attaque terroriste », a déclaré le ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, dans un communiqué.
Face à ces « attaques répétées » contre les populations, le gouvernement a lancé un appel à une « franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité et au renforcement de la solidarité entre Burkinabés ».
Le président, Roch Marc Christian Kaboré, a décrété un « deuil national de quarante-huit heures allant du mercredi 22 janvier au jeudi 23 janvier (…). Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites ». Située juste en dessous de la province du Soum (frontière malienne), la province de Sanmatenga est également très touchée par des attaques djihadistes. Elle accueille de nombreux camps de réfugiés et déplacés internes.
Selon les Nations unies, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4 000 morts en 2019. Lundi, des experts en sécurité avaient présenté au président Kaboré un projet de nouvelle politique de sécurité pour le pays.
« Le gouvernement burkinabé a appris avec consternation et indignation la mort de 36 Burkinabés dans la province du Sanmatenga, suite à une attaque terroriste », a déclaré le ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, dans un communiqué.
Face à ces « attaques répétées » contre les populations, le gouvernement a lancé un appel à une « franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité et au renforcement de la solidarité entre Burkinabés ».
Le président, Roch Marc Christian Kaboré, a décrété un « deuil national de quarante-huit heures allant du mercredi 22 janvier au jeudi 23 janvier (…). Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites ». Située juste en dessous de la province du Soum (frontière malienne), la province de Sanmatenga est également très touchée par des attaques djihadistes. Elle accueille de nombreux camps de réfugiés et déplacés internes.
Selon les Nations unies, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4 000 morts en 2019. Lundi, des experts en sécurité avaient présenté au président Kaboré un projet de nouvelle politique de sécurité pour le pays.
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